La Chronique de Bill – 13 février 2016

17 février 2016

Alors Ransart, c’est où ? Je sais pas et le gps non plus, deux fois qu’on passe dans la même rue et maintenant, il nous fait faire demi-tour. Ca y est, on a trouvé. Ca a l’air sympa cette salle, avec du vrai parquet à l’ancienne. La cafèt a l’air sympa aussi mais finalement non, fait au moins 40°, c’est étouffant. Zont pas de mesure ici. Quand je pense que la salle a été à 15° pendant des semaines parce que le chauffage était en panne, et aujourd’hui, plus moyen de l’arrêter.

Allez, échauffement en ligne pour tout le monde, sauf un de nos gardiens qui reste dans son coin. Il aime pas trop courir, je crois. Ceci dit, courir, c’est pas son job. Par contre, il est souple comme un spaghetti bien cuit et ça, c’est vraiment top. Quant aux deux sifflets, on devine déjà que ça va pas rigoler. Si c’est comme à l’aller, si ça se trouve, faudra même pas jouer jusqu’au bout par manque de combattants sur le terrain. Ce qui est sûr, c’est qu’on va se battre, et ce sera pas du chiqué comme hier soir chez Ginette.

Ca commence, et comme prévu, ça siffle beaucoup. Ca nous fait un match tout haché mais bon, les arbitres ont toujours raison. Et une belle passe interceptée, une ! C’est moi ou les autres sont particulièrement lents en reconversion défensive ? Et chez nous, c’est quoi çà ? Trois fois que tu te fais avoir à l’aile, te faut des lunettes ? T’as de la chance que le coach est au soleil paske tu serais déjà sur le banc. Joli ça ! Ca m’impressionne à mort les droitiers qui marquent de l’aile droite. Doivent se tordre en deux pour trouver un angle et quand ça marche, c’est trop la classe. Et toi, t’as aussi oublié tes lunettes ? C’est bien la peine que le minot te fasse une passe en or. Allez, c’est bon, ballon chipé, but marqué, t’es pardonné. Pause, on mène de 5 buts, on peut faire mieux.

Deuxième mi-temps. Comme la semaine dernière, c’est moins bon chez nous. Le coach de secours demande un temps mort. Et abracadabra, on leur met un 0-9. Ite missa est. Peuvent demander un temps mort aussi, ça servira plus à rien. Ah quelle poisse ! Yen a un d’en face qui s’est pris une gamelle et en tombant, il nous a blessé notre minot. Deux bleus le portent jusqu’au banc. Heureusement, notre toubib est là. La maman tient trois minutes à côté de moi avant d’aller voir son gamin. J’espère que ce sera pas grave, ce serait trop moche pour lui. Sur le parquet, on termine sur un penalty dans les vestiaires mais on s’en fiche un peu, ça fait trois plombes qu’on a match gagné.

Dernier duel samedi, à la maison. La revanche de notre unique défaite cette saison. Ca va être du tonnerre. Faut venir, hein !

Bill