Portrait : Sébastien Vandenbussche

4 avril 2018

Sébastien VANDENBUSSCHE
arrière

Rencontre avec Sniper : 1m84, 82kg, il est né le 5 octobre 1989

Tu joues avec quel numéro ?
Le 10, je ne sais pas vraiment pourquoi mais si je ne l’ai pas, je me sens bizarre.

A quel poste ?
En principe, je suis arrière gauche mais en réalité, je suis polyvalent et je joue partout, en fonction des besoins.

Définis-toi en un mot.
Je n’abandonne jamais.

D’où viens-tu ? Où as-tu grandi, où as-tu vécu ?
Jette, depuis toujours et encore maintenant.

Que fais-tu dans la vie ?
Je suis ingénieur industriel en électromécanique et je travaille dans une boîte qui fabrique des turbines à gaz et des compresseurs.

Comment en es-tu venu à faire du hand ?
J’avais des cousins qui jouaient à Jette et qui m’en ont parlé. Le club était à 100m de chez moi, j’ai essayé et je n’ai plus jamais lâché. C’est à Jette qu’on m’a donné le surnom de « Sniper ».

En quelle année as-tu commencé le hand ?
J’avais 12 ans.

Où as-tu joué avant d’arriver au HC Kraainem ?
Après Jette, j’ai joué 3 saisons à Lebbeke en D2.

Pourquoi le HC Kraainem ?
Parce que c’était plus près de chez moi, que c’était un club francophone et que Baptiste Duchatel, qui jouait avec moi à Lebbeke, y avait migré l’année précédente.

Le hand en un mot ?
Passion. Si je pouvais jouer tous les jours, je le ferais.

Ton meilleur souvenir de hand ?
Un match avec Lebbeke en juniors, on m’avait laissé jouer à ma façon et j’avais mis plein de buts.

Ta principale qualité sur le terrain ?
Je fonce, je ne réfléchis pas.

Et dans la vie ?
Je ne lâche jamais, je me bats pour avoir ce que je veux. On m’avait déconseillé de faire des humanités latines parce que je n’avais pas le niveau, je l’ai fait quand même, j’ai bossé et j’ai réussi. Après, on m’a déconseillé de faire Ingénieur, je l’ai fait quand même, j’ai bossé et j’ai réussi.

Ton principal défaut sur le terrain ?
Je peux faire 3 actions magnifiques et puis faire 10 fois n’importe quoi.

Et dans la vie ?
Je n’écoute pas toujours ce qu’on me dit, mais je suis toujours convaincu d’avoir raison.

As-tu un grigri ? Un rituel avant de monter sur le terrain ?
Rien de particulier mais je dois être en bonne forme mentale.

As-tu un talent caché ? Un hobby original ? Une passion bizarre ?
Je collectionne les verres à bière. Je tiens à ce qu’on boive une bière dans le bon verre.

Que ferais-tu avec une baguette magique ?
Je me transformerais en top joueur.

Jaune ou bleu ?
Plutôt bleu, c’est la couleur dominante à Kraainem comme à Jette et j’y tiens beaucoup.

La question de Bill : c’est pas soûlant de ne rien faire mais de toujours devoir être prêt à partir dans l’heure ?
C’est parfois ennuyeux de devoir annuler des projets au dernier moment mais ça donne du piment à la vie et c’est ce que je voulais, un boulot dynamique, avec des voyages à l’étranger. Quand on m’appelle pour dépanner une machine sur une plate-forme off-shore, chaque minute compte et j’aime bien ce genre de challenge.