La chronique de Bill du 6 septembre 2014

9 septembre 2014

Ca y est, la saison recommence enfin. Premier match, à domicile, contre Visé. L’Equipe 3, ça devrait aller, même si une rumeur dit que des joueurs de leurs deux équipes en nationale seront là. M’étonnerait qu’ils aient envoyé leurs meilleures pointures, quand même. On verra. En tout cas, ce sont les premiers à arriver. « Ya trop de lignes sur ce terrain », commente l’un d’eux. N’importe quoi, on est dans un hall sportif, c’est normal qu’il y ait plein de lignes de toutes les couleurs un peu partout, non ? Bon, allez, je veux bien admettre qu’il y en a vraiment beaucoup…

Tiens, notre coach coche. Poussant un énorme double balai devant lui, il récolte… ben il récolte plein de crasses, on s’en doutait. Et après on viendra encore dire que c’est nous qu’on salit la salle… Ca mérite une petite photo, ce tas de crasses. Entretemps, les nôtres sont arrivés aussi. Quelle pitié ces maillots tout pourris… Tiens ? Je les ai jamais vu ces deux-là, c’est qui ? Vu l’abondance de supporters sur les gradins, je vais avoir du mal à trouver quelqu’un qui sait. L’espion de Waterloo les connaît pas, la vedette d’Anvers non plus. Tant pis.

L’arbitre fait démarrer les hostilités, balle à Visé. Et crac, ils se font chiper le ballon on sait pas trop comment, mais c’est Kraainem qui ouvre le score. Ca commence plutôt bien. Le coach qui a fini de cocher coache. Il a l’air content. Pour le moment. Les deux équipes se tiennent, les joueurs ont l’air motivés des deux côtés, ça galope d’un bout à l’autre du terrain avec enthousiasme. Et puis viennent les habituelles dix minutes de cauchemar. Des passes dans les chaussettes, voire carrément aux adversaires, des tirs que même un cadet tirerait plus fort, des buts tout faits pas faits du tout, des murs, des poteaux. Le coach des autres a bien compris que c’est l’occasion ou jamais d’accélérer vu que « vous inquiétez pas les gars, ils marquent qu’en contre-attaque ». Encore heureux que de ce côté-là, Kraainem assure, paske sinon, on serait largués au marquoir. Mais on tient, et plutôt bien d’ailleurs. Le nouveau que je connais pas mais qui doit être Français vu qu’il a pris le 17, est pas mal du tout, et vachement efficace pour empêcher le buteur des autres d’avoir le ballon. Un cuisant 4-0 dans les cinq dernières minutes et zou, on file aux vestiaires avec deux points d’avance. Na ! C’est 18-16, merci Antoine.

Deuxième mi-temps, et ça repart de plus belle pour Kraainem. Deux buts pour nous, merci Cédric, et on mène de quatre points. Jamais Visé reviendra. A un moment, on se relâche un peu et on se prend cinq buts mais on mène toujours. Faut dire qu’en plus du frelon qu’il a fallu trucider, ya un des nôtres qui s’est pris un direct dans la mâchoire et un autre un direct pour les vestiaires. Et un qui a des crampes. Ca fait un peu hôpital du côté du banc. Le blessé-qui-est-venu-quand-même-mais qui-peut-pas-jouer-tellement-il-a-mal s’occupe du crampé. Mais quand l’autre qui s’est fait sonner sur le terrain demande à sortir pour reprendre ses esprits, ya plus trop le choix, le blessé-qui-blablabla (voir plus haut), faut bien qu’il y aille. Alors c’est le sonné qui décrampe le crampé. Et le blessé-qui-blablabla est à peine revenu sur le banc qu’un deuxième crampé arrive. Boivent pas assez d’eau, c’est sûr. Ou alors ils trichent à l’échauffement sous prétexte qu’un échauffement, c’est pas fait pour être tout fatigué après. Et malgré tout ça, au marquoir, on a sept, huit, puis dix points d’avance. Faut dire qu’en face, ils ont de quoi devenir fous. C’est simple, notre gardien arrête tout, même les pénalties. Et zou, on finit sur un 35-26 bien emballé et comme dirait l’autre « on leur a mis la misère ». Elle commence bien, cette saison.

Bill