La Chronique de Bill – 4 octobre 2014

9 octobre 2014

Alors voyons, aujourd’hui, c’est match à Eynatten. Je sais même pas où peut se trouver ce patelin. Heureusement, Google est mon ami. « Eynatten, section de la commune de Raeren ». Ok, je suis bien avancé avec ça comme info. « Situé en Communauté germanophone, Eynatten est connu par son club de handball jouant en première division belge ». Heureusement, c’est pas contre eux qu’on joue. Bon, ça se précise, voyons la carte. Mince, mais c’est encore plus loin qu’Eupen ? On est pas rendus. Ceci dit, j’préfère quand même y aller, au moins comme ça je vois le match et je dois pas attendre mille ans qu’ils publient le résumé sur le site.

On y est. Il fait beau, les oiseaux chantent. Mais c’est quoi cette salle ? Et on viendra encore se plaindre que la nôtre est dégueu ? Allez, allons nous asseoir. C’est mal foutu ces gradins, ya pas beaucoup de places d’où on peut bien voir tout le terrain. Fait chaud, en plus. V’là les deux arbitres du jour, habillés tout pareil, chaussettes comprises, on dirait des clones. Les joueurs s’échauffent. Du côté des rouges, y’en a un qui doit faire 2m. Misère, s’il est bon, ça va être pour la pomme de Basile. 18h06, ça commence.

Les rouges ont le ballon mais ratent leur tir. Penalty pour nous sur la contre-attaque, Serge nous fait 1-0, on joue depuis 45 secondes, ça commence bien. Après on se demande un peu ce qu’ils fabriquent parce que plus personne ne marque pendant trois plombes. Finalement, c’est 0-2 pour nous après 4 minutes. Ça continue, tirs contrés, tirs ratés, tirs arrêtés. Les rouges marquent leur premier but à la 6e, pourvu que ça dure. Poteau, poteau, pied en zone, gardien, jeu passif. On mène 2-5. Notre gardien arrête pas de hurler des infos. Le géant est sur le terrain mais rate son tir. Et un ballon qui s’envole dans le jardin par la porte ouverte. On mène toujours, c’est 6-14, les rouges demandent un temps mort, notre coach a l’air content. Des penalties de part et d’autre pour finir la mi-temps et on rentre aux vestiaires sur un confortable 11-17.

Retour sur le parquet. Le coach des rouges a dû leur remonter les bretelles pendant la pause parce que leur défense est bien meilleure. Ou alors, c’est nous qu’on est moins bons. Un pied, un tir à côté, un autre, une chute générale, un tir mou, un poteau. Non mais c’est pas poss’ d’être aussi mauvais. Les rouges égalisent ! Poteau, jeu passif, à côté, sur le gardien, poteau, sur le gardien. Et malgré ça, on parvient à reprendre la tête. Deux points d’avance à quatre minutes de la fin, c’est bon. Mais non, c’est pas bon. Quatre tirs ratés pour Kraainem, quatre buts réussis pour les rouges et ils repassent devant. Dernier but pour Kraainem, et on perd 28-27. Mais comment peut-on être aussi mauvais ? Je suis furax.

Bill