La Chronique de Bill – 24 octobre 2015

28 octobre 2015

Si je vous dis « invictus », vous pensez à quoi ? Le film ? Le parfum ? Le poème ? Non, vous n’y êtes pas du tout. Invictus, c’est le nouveau synonyme de HCK. Vous ne me croyez pas ? Allez donc voir dans votre dico latin-français. Invictus : invaincu, invincible, indomptable, insurmontable, tout-puissant, victorieux, fort, inattaquable, infatigable, dur, solide, ferme, inébranlable. Alors ? C’est-y-pas un beau synonyme de HCK, çà ? CQFD.

D’accord, il y aura des grincheux pour dire qu’on aurait pu faire mieux contre le Brussels, qu’on a manqué de concentration plusieurs fois au cours du match. Mais bon, on avait quand même un joueur avec le menton ouvert jusqu’à l’os, y’avait de quoi être un brin distraits, non ? Et puis, est-ce qu’on se permettrait des kung-fu si on n’était pas en totale confiance, hein ?

Et à Tournai, on aurait pu faire mieux peut-être ? Ce qui est sûr, c’est qu’ils auraient pu couper la clim dans leurs gradins de luxe, ça m’aurait évité le torticolis. Par contre, j’étais pas dépaysé, il y avait tellement de mauvaise foi chez les supporters que je me serais cru à la maison. Ils ont même essayé de distraire notre gardien qui se repassait le film du match pendant le temps mort. Et puis on a eu un « fais-lui un bisou », lancé à notre joueur qui venait de se faire sécher grave et qu’était pas content du tout. Et aussi un « donne la balle, fais pas le gamin » à notre autre gardien qu’ils trouvaient pas assez serviable. Et des sifflets contre notre joueur qui venait d’être expédié sur le banc alors qu’il s’était pris un pain en pleine tronche et avait réagi un peu trop virilement. Pain qui lui a valu un bel œil au beurre noir, soit dit en passant. « On joue jusqu’au bout » a dit le coach tournaisien à ses joueurs à cinq minutes de la fin. Le public, lui, n’a pas hurlé de joie jusqu’au bout, loin de là.

Quant au match contre Tubize, si vous avez lu le résumé, il n’y a pas grand-chose à ajouter. Pas besoin de diabolicas dans les gradins, généreusement garnis. Et où il y avait encore plus de mauvaise foi que quand c’est notre maître es mauvaise foi qui s’en charge. Là, il y en avait au moins trois pour prendre la relève. Ca sert à rien mais c’est drôle. Et quand l’arbitre fait exactement ce qu’on vient de demander depuis les gradins, c’est encore plus marrant. Et puis j’ai bien aimé aussi N’a-qu’un-œil qui avertit « le pivot va sortir ! » et le pivot qui sort, quand même. C’était une chouette soirée, on a bien rigolé. Même que certains joueurs d’en face se sont demandés si on était vraiment méchants et si on en voulait personnellement à Bat-qui-marche-tout-le-temps. Reviens gamin, c’est pour rire !

Sept matches, sept victoires, je la sens bien cette saison.

Bill