La Chronique de Bill – 13 septembre 2014

18 septembre 2014

Deuxième match, encore à domicile, contre Eupen. Ya des chances que ce soit moins fastoche que la semaine dernière. Ils sont super forts à Eupen, et en plus, ils sont venus à quatorze, alors que nous, il faut à peine plus d’une main pour compter nos joueurs de champ. Mais comment peut-on avoir quelque chose de mieux à faire que défendre les couleurs de Kraainem à la maison ? C’est pas poss’ d’être encore, ou de nouveau, en vacances. Ceci dit, il y a quand même vachement plus de monde sur les deux bancs que dans le pauvre gradin unique qui n’est même pas plein.

L’arbitre siffle, balle à Eupen, qui nous plante deux buts d’entrée de jeu. Mais on n’est pas manchots et entre une belle interception, un beau mouvement et un tir à la hanche, on leur en plante trois. Ca hurle du côté d’Eupen mais évidemment, on comprend rien de ce qu’ils disent. Ils sont tellement sûrs qu’ils vont nous ratatiner qu’ils s’étonnent qu’on résiste. Une jolie passe aile-pivot et un arrêt démentiel du gardien plus tard, c’est 16-16. On parvient même à leur piquer le dernier ballon mais la mi-temps se termine un quart de seconde trop tôt pour que notre pivot puisse marquer. Direction les vestiaires sur un 17-18 qui laisse à penser que tout est possible et que finalement, ils sont pas si forts que ça à Eupen.

Après la transhumance des sacs et ce qui ressemble à un repos du guerrier romain sur le banc, balle à Kraainem pour la 2e mi-temps. Et c’est là que tout se déglingue. Pas moyen de marquer. Et comme Eupen ne fait pas d’erreur, pas de contre-attaque possible non plus. Pour couronner le tout, on rate même un penalty. Eupen enfile trois buts avant qu’enfin ce soit notre tour, d’un boulet de canon rageur du back qui s’énerve. Temps mort pour calmer tout ça, pendant que les arbitres se chargent de sécher la zone. Ils vont encore dire que le délégué au terrain est un fantôme. A la reprise, rien de neuf, la Diabolica reste désespérément muette. Entre tirs sur le mur ou sur le gardien, passes au pivot qui n’arrivent nulle part et une défense en gruyère, on se prend douze buts en un quart d’heure et on en marque à peine trois. Et le comble, c’est quand l’arbitre annule un but pour nous donner un penalty, que le gardien arrête. C’est rageant. Le coach fait ce qu’il peut pour remotiver ses troupes mais rien n’y fait, on est mauvais et le gardien adverse est bon. 31-40 au coup de sifflet final, ça va pas être la fête chez Marcel. J’aime pas ça quand Kraainem perd.

Bill