La Chronique de Bill – 17 septembre 2016

21 septembre 2016

Eh bé, sont impatients les jaunes. Ils prennent possession du terrain presqu’avant que la 2 ait fini son match. Même pas qu’on a pu l’applaudir alors qu’elle vient de ratatiner ses adversaires. Soit dit en passant, la 2e mi-temps était pas terrible, zont encaissé 15 buts, contre zéro la semaine dernière (bravo Morm), mais bon, quand tu mènes 20-5 après 30 minutes, c’est dur de rester concentré.

Ça commence. On joue depuis pas deux minutes que l’un des nôtres se fait sécher violemment. Boum. On a entendu le bruit du choc de son crâne sur le parquet jusque dans les gradins. Il gît inanimé sur le sol, mais finalement, il était pas vraiment dans les pommes, il se relève et va s’asseoir un peu sur le banc avec une poche de glace sur la nuque. Va avoir mal partout demain, çui-là. Côté terrain, notre défenseur de pointe est déchaîné et pique tous les ballons, tandis qu’un autre annonce qu’il s’occupe « du 16 et du pivot ». Faudrait voir à pas exagérer, non plus, paske s’occuper de deux à la fois, ça me semble quand même un poil présomptueux. Ceci dit, c’est 9-6, le coach a le sourire, d’autant plus qu’il va pas devoir frotter par terre, vu qu’on a filé mon joli balai vert à un minot. 16-11 au coup de sifflet, tout va bien.

Tiens, c’est quoi ce truc bizarre un peu opaque et blanchâtre dans cette bouteille ? On dirait du lait dilué mais ça doit pas être ça. Du pastis ? Du pékèt ? Mystère. Bah, du moment que ça donne de l’énergie à nos joueurs et que c’est pas interdit, je valide.

Deuxième mi-temps. Et un Kung-Fu, un ! Sueur sur le sol. On appelle le minot, qui regardait ailleurs et qui se précipite sur le terrain. Il frotte, il frotte. Un autre Kung-Fu, vers l’aile, c’est nouveau ça, j’adore. Sueur sur le sol. On appelle le minot, qui regardait ailleurs et qui se précipite sur le terrain. Il frotte, il frotte et… plie le manche du balai en deux. Tout le monde rigole. Le jeu reprend mais le gardien adverse est pas satisfait et arrache le balai des mains de notre minot, frotte lui-même, râle paske le manche est plié, et… le casse en deux. Stupeur dans les gradins. J’écrase une larme. Pauvre balai. Mais qui a eu l’idée saugrenue de lui faire un manche en alu ? Sueur sur le sol. On appelle le minot, qui regardait ailleurs et qui se précipite sur le terrain, avec un demi-balai.

Faudra malgré tout lui trouver un autre manche à ce balai, genre en titane ou en acier trempé. Et, chut, ne le dites à personne, mais il paraît qu’il n’essuie même pas bien, ce bête balai.

Bill